Lundi 30 septembre
Rennes / Aubigné
J9 - 28 km
7h de marche
Aubigné, il faut connaître. C’est petit village (note de la claviste, en 2010 il comptait 428 habitants). Il y a un petit étang avec un coin pique-nique. C’est là que je choisi
d’installer mon home ce soir pour
passer la nuit.
À Aubigné, il y a le café du village qui fait aussi tabac épicerie
et qui est tenu par "la Baronne".
C’est indiqué partout et si tu veux charger ton téléphone portable,
il faut demander, merci madame la Baronne.
En fait, comme dans tous les villages ; le bistrot c’est le lieu de
rencontres. Tu restes une heure et tu apprends pas mal de choses sur les
habitants. Tu offres le coup à boire, tu racontes ton histoire, et en échange, eux
te parlent et là t’en apprends.
Comme par exemple, y'a Pierre. Pierre dit le Shérif est un ancien maçon à la retraite depuis l’âge de 56
ans, et maintenant, il est âgé de 69 ans. Ben oui, il a commencé à faire le grouillot à 14 ans,
alors après il a été au conseil municipal. Ensuite il est passé et 1er
adjoint en charge de la réglementation, d’où son surnom : le Shérif…
Je reviens à ma journée.
Ce matin lever tôt 6h30, c’était ma première nuit à l’hôtel dans le
centre de Rennes.
Je vous dis pas le bin’s pour monter mon chariot par l’ascenseur au
3ème étage ! Modestine est passé d’abord et j’ai du me pousser
pour fermer la porte. Dans la chambre j’ai tout enlevé et mis par terre. Une bonne
douche ne fût pas du luxe. J’avais bien envie de mettre aussi Modestine sous la
douche. Je la trouve vraiment très sale .
Je ne sais pas pourquoi j’angoisse toujours au réveil de ne pas être
à la hauteur du projet ou du défi. Celui-ci en est un fameux défi. Tout petit,
déjà j’étais déjà comme ça, toujours le premier debout car c’est mieux de se
préparer pour mieux prévoir les engueulades. L école ça m’angoissait toujours.
ça ne voulait pas rentrer, malgré les efforts. Pourtant, j’admirais ceux qui
pigeaient tout, tout de suite, les premiers de la classe.
Mais là, je cogite, c’est ma carriole, c’est idiot. Hier, c’était
plutôt bringuebalant et je me demandais si Modestine n’était pas trop chargée
et que peut être le pari est trop fort.
J’ai pris le temps de bien arranger mon coup et aujourd’hui, c’était
d’enfer mon pote, tout à roulé comme sur des roulettes et Modestine était ravie.
Là, ce soir après l’accueil du café du village chez la Baronne, j’ai
installé ma tente au bord de l’étang. Il fait beau je m’apprête à déguster un
cassoulet façon Claude Léger accompagné des poissons qui n’arrêtent pas de
faire gloup !!! Sans doute des problèmes de digestion. Quelques moustiques se
sont invités et viennent goûter mon sang pourtant bien pollué.
Bon c’est pas tout ça, mais demain je vous raconterai pourquoi j’aime
la marche en solitaire.
En attendant, ne lâchez
rien et surtout pas les chiens, car aujourd’hui j’en ai croisé encore 2 gros
molosses qui m’ont bien foutu la trouille.
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RépondreSupprimerMets donc un petit coup de burette à la Modestine
RépondreSupprimeret en plus tu dors avec la bête, salopard! avant tu étais petit et maintenant tu es grand, et tout le monde sait bien que tu as y arriver à Notre Dame! c'est dur, c'est sur, mais tu n'aimes pas quand c'est trop facile! et puis le bivouac c'est tellement bien! et surtout, surtout, y a pas d'ascenceur
RépondreSupprimerBonnet d'âne il mérite !. Et surtout fais pas comme d'autres qui abandonnent lâchement leurs bêtes..
RépondreSupprimerTu ne lâches rien !
Merci Laurence et Jeanpi pour le message d'hier.alors JN doute de ses capacités aprés nous avoir emmenés à Rome les mains dans les poches! Il est vrai que quand on galère....mais je n'ai rien à lui apprendre. Vincent.
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