samedi 5 avril 2014

J4 départ St Martin du Boscherville
8h45 arrivée Rouen 12h30
3h30 de marche 15km cumul 103km depuis St Goustan 563km


Petite journée idéale pour mettre mes vieux os au repos avant d attaquer les prochaines boucles .
Il reste d'apres mes calculs environ 90km avant Paris, pourtant j'avais prévu 8 jours bizarre.

On peut dire qu'après 5 jours de marche la forme est plutôt bonne, je supporte bien mon sac, le moral est bon et je fait de belles rencontres comme disait un certain journaliste dans un de ses articles ça accroche.
Bruno Delahaie fait partie des rencontres qui marquent une soirée et même beaucoup plus.

Bruno fait chambre d hôte à St. Martin de Boscherville, joli village en bord de Seine, et doté d'une abbaye de Bénédictins magnifique, mais sans bénédictins, ils ont déserté les lieux depuis longtemps.

La maison de Bruno est collée à l'Abbaye, ancienne ferme qu il a lui même restauré, d'ailleurs la chambre que j'occupe donne sur l 'Abbaye.
En fait c 'est lui le moine hébergeur son acceuil ferait rougir de honte les Bénédictins.
Bruno en fait dans la vie était instituteur de parents enseignants, il est tombé dedans...

Mais aujourd'hui Bruno est comédien de théâtre et mime. Passionné par son métier il donne aussi des cours aux enfants.
Il prépare actuellement un spectacle dont le thème tourne autour d'une boite de Jazz , il doit interpréter le rôle d'un serveur qui s'adresse au public dans un monologue où il revisite sa vie un peu ratée,  entouré de musiciens de Jazz qui jouent tout au long du spectacle des bouts de musique de fond, le tout sur un travers de polar tragique dans une ambiance qui rappelle les années 30.
Son frère qui est saxophoniste a écrit le scénario .
Je l'ai lu hier soir après que Bruno m'ait lui même prépare le diner, il y tenait malgré qu'il avait une réunion familiale.
Aux menus en entrée : conversation diverse et variée pendant que se prépare une de ses spécialités : Macaronis aux tomates, poivrons, champignons, lardons, crème .
C'etait délicieux j'ai été bichonné et je me suis régalé de la lecture du manuscrit intitulé : Mélancolie Baby
Une nuit dans les étoiles et un petit dej à ne plus laissez partir un pèlerin, et pourtant le chemin m'appelle et en route pour Rouen chemin faisant à travers les bois sous un ciel très gris et menaçant.
Les 5 derniers km sont hélas de route  avant de retrouver les quais de la Seine jusqu'au centre de Rouen.
Demain je vais marcher jusqu'à l'écluse de Pose, j'espère justement y poser mon sac, mais faut pas rêver on ne rencontre pas tous les jours un Bruno .
Allez portez vous bien et surtout ne lâchez rien .
la cathédrale par temps bien gris




La phrase de Bruno :

« J’aime les fleuves. Les fleuves charrient les idées aussi bien que les marchandises. Tout a son rôle magnifique dans la création. Les fleuves chantent à l’océan la beauté de la terre, la culture des champs, la splendeur des villes et la gloire des hommes. » 

extrait de Victor Hugo 

jeudi 3 avril 2014

Depart Caudebec en Caux 8h
arrivée St Martin de Bosherville 15H30 temps de marche 5H30
23 km à pied et 6km en voiture cumul 89 km depuis honfleur
553 km depuis ST goustan

Vu ce que disait la météo hier soir j'étais vraiment pas optimiste pour aujourd'hui,
surtout que j'étais prêt mentalement à faire une grosse étape, au moins 25km.
A  ce propos je remarque toujours que la préparation mentale pour une étape longue ou courte se prépare la veille, et en fonction de la distance que l'on a envie de faire le corps se prépare à tenir comme on dit la distance.
En tout cas tout au long du parcours, et suivant ce qu'il reste à faire pour aller au bout, si le chemin est long, disons que tu économises le carburant pour finir . Ma journée est commencée tôt donc, levé tôt par conséquent.
La première chose est de regarder le temps, et là à 7h c'était plutôt gris.
Eglise de Caudebec

Comme hier je n'avais rien visité, j'ai donc été voir cette église du 13ème siècle et pris quelques photos, le contraste est énorme avec les immeubles des années 60 d'a côté, pas très beaux d'ailleurs, mais je pense que la guerre 39/45 a fait des ravages dans le coin.
Le pont de Brotonne se présente devant mois comme un grand seigneur qui traverse la Seine.
Je crois que sa mise en service en 1964, a mis fin à l'exploitation du bac qui était jusqu'alors le seul moyen de passer d'une rive à l'autre.
Il est toujours à quai ce vieux bac, qui arbore fièrement les deux léopards symboles de la Haute Normandie.
A quai également un paquebot de rivière en croisière sur la Seine, majestueux et luxurieux, on aperçoit les cabines  et la salle de restaurant.
le pont  de Brptonne à 8h
Je fais des films et photos, et j'arrive au pont, et en passant sous la pile principale, le passage est barré par deux toupies à béton dont l'une à une pompe pour monter le béton, il faut préciser que la pile est enveloppée par un cache comme un manteau pour l'hiver, comme si elle avait froid.
le pont 


En fait après avoir avoir continué le chemin de hallage j'ai du faire demi tour, car c'était marqué, mais pas vu.
Je reviens donc vers les ouvriers qui s'affairent à la mise en place du béton, et la curiosité oblige, j'interroge (et je filme)
le chef de chantier, et là j'apprends l'ampleur des dégats.
Le manteau en béton que l'on injecte.. non pas à cause du froid, mais des fissures sont apparues du haut en bas de la pile,
et apparemment les autres fissurent aussi. Brrrrr ça fait froid dans le dos, quand je regarde les véhicules qui passent au dessus, j'imagine la catastrophe si tout ça s'écroulait.
le béton spécial fissure
La pile fissurée


Moi je continue mon chemin, ou plustôt la route car plus de chemin le long de la Seine, avant de retrouver- gag- je me retrouve enfermé dans l'enceinte de l'usine chimique qui borde la Seine, il y a un tourniquet pour sortir comme dans le métro, mais le seul moyen de passer est qu'il faut un badge, et les ouvriers qui sont là de l'autre côté se marrent  alors il y en un qui me prête son badge, ouf!!
Paquebot de riviere

Je fais un peu extra terrestre avec mon sac sur le dos, d'ailleurs il y en a un autre environ une heure plus tard, qui aura une vraie tête d'ahuri en me voyant, c'est le frère moine de l'abbaye de St Wandrille à l'accueilquand je lui demande si je peux visiter. Vu l'accueil qu'il m'a réservé j'imagine sa tête si je lui avais demandé le gite et le couvert. Mais non, n'ai pas peur, il y a bien longtemps que j'ai quitté l'idée de me faire héberger chez les Bénédictins. Mes dernières expérience de mon voyage de Vannes Rome m'ont vacciné à tout jamais.
Ces moines savent à peine que St jacques de Compostelle existe, ou du moins ils se foutent royalement des pélerins.
Ceci dit je n'ai pas pu voir grand chose de l'abbaye, les jardins clos autour cachent surement le plus beau.
Je passe quand même par la boutique, que gère un civil qui m'accueille en m'appelant jeune homme avec beaucoup de manières (je n'en dirai pas plus) sauf qu'il est là depuis 36 ans, l'habit ne fait pas le moine !
Je mourrais d'envie de retourner voir le frère moine de l'acceuil, histoire de le torturer un peu plus, afin de lui poser des questions sur sa vie monastique, mais hélas, c'était l'heure de l'office, et c'était fermé ,dommage j'avais préparé mon iphone pour filmer.
Mais voilà ce soir je tombe en panne de chargeur, je suis puni de mes mauvaises pensées.




La suite du parcours je retrouve le GR2 qui me fait traverser une foret magnifique, les traces sont à peine visibles, il faut bien regarder pour ne pas se perdre, mais ça va, je redescend sur la Seine, en arrivant sur la commune qui s'appelle TRAIT, c'est pas compliqué à comprendre pourquoi, car la ville c'est un trait, une ligne, tout en longueur, bord de Seine quand même, je suis gâté aujourd'hui.
enfin le GR en foret

Je m'arrête prendre mon pique nique dans un bar PMU, rapide et Rapido, c'est le jeu phare de FDJ avec sans arrêt des messages sur l'ecran : vérifier que vous n'êtes pas dépendant du jeu, tu parles!!  c'est comme la pub sur les paquets de cigarette : fumer tue,dangereux pour la santé etc etc...
Moi je continue de suivre le GR2 qui m'envoie de nouveau dans les bois vers DUCLAIR ? plus court que longer la Seine avec ses grandes boucles et surtout moins dangereux que la nationale.
Je rencontre quand même une dame en demandant mon chemin, et en expliquant que je cherchais une chambre, m'a proposé de me déposer en voiture, j'ai bêtement refuséet je m'en suis mordu les doigts, car en arrivant à Duclair rien une seule chambre d'hôte, ou pas libre.
Malgré tout le dévouement de la jeune fille de l'office de tourisme de Duclair, rien nada,  sauf à St Martin Boscherville ou je tombe sur un monsieur charmant s'appelant Bruno Delahaye, qui propose de venir me chercher car c'est à 9 km, bien que je me sentais capable de les faire, j'ai accepté.. on ne refuse pas deux fois une offre dans la même journée.
Et c'est sur son ordinateur que je vous écris ce soir car mon Iphone n'a plus de batterie.
Je vous reparlerai de lui demain, car ce curieux personnage est comédien de théatre, et j'ai bien envie d'en savoir un peu plus.
J'en reviens pas je tape sur le clavier d'un pc, allez portez vous bien et surtout ne lachez rien.

mercredi 2 avril 2014

J3 départ 8h45 Lilebonne 
arrivée 14h  à Caulebec en Caux 
4h30 De marche
18 km cumul. 66 km depuis Honfleur 
cumul depuis Villedieu les poêles 210 km. 9 jours de marche
Cumul depuis St Goustan 530 km
22 jours de marche.

Je marche en regardant mes pieds,
je ne vois rien d'autre, je n'entends aucun bruit .
C'est une belle citation pour un marcheur elle est de Victor Hugo.

Il se trouve que sur mon parcours d'aujourd'hui, après 8 km de route pas très intéressants, je suis passé à Villequier,  charmant petit village en bord de Seine ou à vécu Victor Hugo.
Sa très belle maison face à la Seine est devenue aujourd'hui un musée , hélas pour moi les heures de visite n'étaient pas les bonnes lors de mon passage.
J'imagine que dans cette maison Victor Hugo y a écrit nombre de ces célèbres romans, mais cette maison à été le témoin aussi d'un terrible drame de sa vie.
À quelques dizaines de mètres de sa maison un monument rappelle la tragédie : Leopoldine et son mari Charles ce sont noyées lors d'une balade en barque.
le temps est gris
C'est à Villequier que j'ai retrouvé la Seine, perdue de vue depuis hier après Tancarville ou, hébergement oblige, j'ai du m'écarter un peu de mon chemin.

Maison à Villequier



J'avoue mon bonheur après 2h30 de marche je venais de faire une pose à Norville petit village désert à part l'église du 13 eme siècle qui méritait une visite, c'était d'apercevoir d'en haut, car j'étais sur une colline, la Seine de nouveau, c'était un des buts de mon parcours et je ne suis pas déçu. Surpris aussi sur ce fleuve d'apparence tranquille entourée de champs de Colza et de blé encore vert, d'entendre un gros bruit de moteur derrière moi au moment ou je pique-niquais , un énorme cargo transportant des containers, provoquant de grosses vagues qui viennent taper les berges.
Voilà c'est la Seine avec son trafic maritime.

Petite étape aujourd'hui histoire de mettre mon corps au repos, je suis ce soir à Caulebec en Caux et je prévois demain une étape de 25 à 30 pour rejoindre St Martin de Bousherville.
J'avais prévu mon parcours plutôt rive gauche mais finalement je vais rester jusqu'à Rouen rive droite, plus facile pour les hébergements.
Demain je vais apercevoir mon 3ème pont depuis Honfleur : le pont de Brotonne, je vous en dirai plus surtout portez vous bien et ne lâchez rien.
N oubliez pas que vous pouvez vous exprimez sur le blog.
Bords de Seine

mardi 1 avril 2014

Foulbec  Lilebonne.  30km
J2.  7h de marche. Cumul 48km

La Seine n'est pas un long fleuve tranquille .
C est un titre qui fait bien sur référence au film, mais je veux pas dire que j'ai été échangé à ma naissance (enfin je crois pas en tout cas personne le sait)
Peut-être que mes parents ont eu des doutes quand j'étais petit je leur en ai fait tellement voir .
Non je veux dire que depuis Honfleur, on ne longe pas la Seine sur chemin de halage bien pépère, non j'ai eu juste hier au départ 5 à 6 km d route de bord de Seine avec en toile de fond le Pont de Normandie, 



encore loin
ensuite j'ai du remonter vers des routes de campagne avec quand même 2 ou 3 km de chemin verdoyant, on peut dire herbeux, bord de canal aussi mais de la route pour finir à Folbec ou j'ai rendu visite à la mairie histoire de féliciter le maire pour sa réélection, il avait l'air très heureux mais peu préoccupé par mon problème à moi qui était simple... un lit pour dormir, à la mairie ah non on a rien ? Mais la gentille secrétaire sympa m'a trouvé une chambre d'hôte chez les Beranger .
Alors que la mairie était théoriquement fermée.
Faut dire qu'il était temps car bien fatigué après avoir essuyé 2 échecs de chambres d'hôte (3 bornes pour rien pour apprendre que c'était pas libre, si au moins ils mettaient leur N° de tel sur leur pancarte on éviterait les km pour rien, merde , s'en foutent des marcheurs, savent même pas que ça existe.
Enfin merci quand même la mairie de Foulbec, Jérôme Beranger vient me chercher en voiture siouplai, la voiture de Mossieu est avancée, le luxe.
Visite du propriétaire, c'est une vraie basse-cour avec étang, bois, animaux en tout genre : chien, chats, canards, oies  poules et chacun porte un nom il faut s'y retrouver, et deux petites fille MAHE 10 mois (référence aux iles MAHE ) et Romy 6 ans bientôt 7, le 27 avril (pas de référence)
Ève, la maîtresse des lieux adore les animaux et regorge d'anecdotes genre le beau canard Kiwi et le chien sont copains comme cochons (à non pardon pas vu de cochon), son jeu favori : il lui pince la peau avec son bec de canard et le chien adore ça.  il faut dire qu il a quand même du molosse et du labrador, savant mélange, mais il est très affectueux (sauvé de la Spa)
Très généreux les Beranger et sympas aussi,  ils ont racheté cette maison en 2011 après avoir vécu au Havre, mais à cause de taxe foncière trop élevée ils ont décidé de venir à la campagne.
Ils travaillent tous les deux dans la pétrochimie (il faut dire que sur les bords de Seine ça grouille de raffinerie, mais crise oblige, ça dégraisse aussi, alors les Beranger ont d'autres rêves:  faire chambres d'hôtes dans des roulotes, beau projet.
En dehors de ça ils sont tous les deux passionnés de plongée.
Ève m'a raconté comment est née cette passion c'est étonnant :
Un accident ou elle a failli se noyer à tel point qu elle ne pouvait plus mettre un pied dans l 'eau, puis grâce à la persévérance d'un moniteur, après 2h passée sur le bord de la barque, elle s'est décidée et s'est retrouvee 6m sous l'eau sans comprendre et c'est le coup de foudre. Depuis c'est la passion.
Le matin super petit dej avec des oeufs de la ferme, je suis même réparti avec des deux oeufs durs pour mon pique-nique
Passage rapide à l'épicerie pour compléter mon dej du midi et me voilà parti la fleur au fusil (non au sac ado)
sous le pont

Au loin le pont de Normandie




Au lieu de marcher direct vers le pont de Tancarville je décide de faire un détour par le marais du Vernier et le phare du Roque (bof) par contre le point de vue sur la Seine, pont de Tancarville à droite et pont de Normandie ouf de quoi nourrir mes rêves pour les prochaines nuits, passage de cargos toujours nombreux mais pas de péniches.
J'ai payé cher mon escapade j'étais monté haut, il a fallu redescendre rejoindre une route nationale et revenir vers la Seine pour retrouver le Gr, mais là, surprise le sentier est douteux pas balisé, tant pis je prends le risque de devoir faire demi-tour.
Le pont de Tancarville est devant moi il grossit à vue d'oeil, mais le passage me permet d'arriver sans trop de mal au pont.
14h je suis sur le pont à pied c'est fabuleux la vue de la Seine et les véhicules qui passent à côté de moi, je sens le souffle d'air à chaque passage .
La suite au bout du pont des panneaux d'affichage raconte l'histoire d'un projet qui date des années 30, mais il faudra attendre 1949, et le lancement d'un concours pour que le projet soit concret et le chantier démarre en 1955 et s'achèvera en 1959.
Des milliers de tonnes de béton et d'acier, 3,5 millions d'heures de travail pour réaliser cet ouvrage fabuleux pour l'époque.
Il me reste 10 km de route pour atteindre Lilebonne vers 17h assez fatigué.

Mais vous les bloggers bien assis dans votre fauteuil vivez l'aventure en direct sur le blog et surtout ne lâchez pas votre clavier .
Lundi 31 mars départ 10h
Honfleur  Folbec 18 km

Parti à 6h de St. Goustan pour rejoindre Honfleur en voiture cette fois, j'ai commencé à marcher sous la pluie, tenue de combat oblige.
Bord de Seine mais, à cause de la zone industrielle, j'ai du reprendre la route jusqu'au Pont de Normandie, mais avant j'ai aperçu un dauphin qui faisait des ronds dans l'eau, difficile toutefois de le saisir sur ma pellicule, il est sorti 2 ou 3 fois de l'eau en faisant une belle pirouette.
Un caméraman de FR3 était la pour fixer l'événement .

Ah.. ce pont de Normandie quel bel ouvrage, de loin les câbles de suspension ressemblent à une toile d'araignée, tissée par une araignée géante, mais je ne vois pas de mouche géante se prendre dans sa toile. Beaucoup de cargos par contre remontent ou descendent la Seine mais aucun ne se prend dans la toile.
La Toile



Le drageur

Belle voilure

celui là est au repos

Les traces des chemins


La Seine bien grise, pas beaucoup de couleurs, juste les cargos eux sont colorés,
Et  je me rends compte qu' à pied je vais presqu'aussi vite que certain, pas tous, il y en a qui carburent .
Je laisse petit à petit le pont de Normandie derrière moi pour voir apparaître devant le pont de Tancarville .
Je viens de trouver à Folbec une chambre d'hôte avec basse-cour impressionnante : canards oies poules d'eau, coqs , poules, chats, chiens et tout ce petit monde cohabite.
Ils ont tous un nom, Jimmy le canard au bec orange joue avec le chien .
Gens charmants, j ai eu du mal à trouver une piaule .
Bises à tous , portez vous bien et surtout ne lâchez rien.
changement de décor